De l'annonce à l'action

Le lancement de 5 actions Innobullus pour agir

Action 1

Le livre : un ouvrage pour partager le parcours

Action 2

Le coaching sur mesure qui vous permet d'avancer

Action 3

Les formations : pour accompagner le projet de création d'entreprise

La sensibilisation

Action 5

Les ateliers qui seront des BULLES.....

Pourquoi cette Bulle #1 au Centre Pompidou-Metz ?

Il y a environ deux mois,  je découvrais découvrir l’exposition en cours « L’art d’apprendre. Une école des créateurs » C’est alors qu’une œuvre me touche, m’interpelle, m’attire. Civilian Defense de Dan Peterman, un artiste américain de Chicago. Une œuvre en forme de cercle constitué de coussins aux mille couleurs dans lequel les visiteurs s’ils le souhaitent et s’ils enlèvent leurs chaussures peuvent s’asseoir. Nous nous déchaussons et nous installons dans cet espace. J’aimais cet espace (même si le sable c’est un peu dur pour le fessier) puisque l’alliance du positionnement en cercle, les couleurs, la proximité sont les conditions dont j’ai besoin pour faciliter efficacement ma future rencontre. La créativité sera au cœur de l’atelier, autour de nous et permettra j’en suis certaine l’effervescence d’idées et de projets pour les participantes. A cet instant, je me suis dit c’est ici que je veux faire un atelier d’intelligence collective avec des femmes patientes, échanger, réflexions et plaisir. Sortir du cadre classique afin de libérer la parole en lien avec le sujet de l’œuvre : la bataille. Mon rêve a été réalisé... c'était juste comme je l'imaginais.

Un partenariat avec le Centre Pompidou-Metz

J'ai donc osé contacter et présenter mon projet au Centre Pompidou-Metz. Parole à Claire Toutain

Un groupe hétérogène avec 17 personnes concernées par le sujet... des patientes touchées par le cancer du sein, mais pas que.... un médecin, une coordinatrice, des représentants...

Cette première rencontre est la première d'une grande série et j'avais envie de pouvoir rassembler les acteurs concernés afin de partager, que chacun puisse découvrir de l'autre. Chacun s'exprimait et découvrait une vision différente. Le médecin, pouvait écouter le retour des patientes et inversement la patiente celle du médecin. La richesse du collectif se trouvait déjà dans cette diversité posée et respectée.

Et si on commençait par se présenter avec une anecdocte dans le parcours

L'atelier aurait pu commencer par une présentation classique mais j'avais envie d'autre chose, une approche agréable et montrer également que ce n'est pas parce que nous avons le cancer que nous ne pouvons pas en rire.

• Françoise :  "J'ai été surprise quand le médecin m'a annoncé qu’en rentrant ce soir, je rentrerais toujours avec mon kyste car pour l’enlever, il faut une intervention beaucoup plus complexe. J'avais déjà dit à tous mes proches que ça serait terminé, et donc le soir en rentrant, j'ai dû leur expliquer que le combat continue. Tout le monde me demandait comment ça allait et moi j'étais rentrée le midi déjeuner avec mon mari.. J'en rigolais..."

• Stéphanie : "Avec la chimio pendant les mois d’été et la chaleur, je ne portais pas la perruque à la maison. Il y avait toujours un moment de rire avec mes enfants quand quelqu’un frappait à la porte. La sonnerie amenait la chasse à la perruque"

• Christelle : "Avec l’anesthésie locale, on m'a mit un gaz hilarant. À la suite de ça, j'ai chanté, échangé et rigolé avec le chirurgien."

• Wiolleta : "J'ai beaucoup ri avec mon amie de cancer Christelle. "

• Florence : " Rien ne m'a fait rire durant mon parcours du cancer, par contre j'ai souvent ri jaune des remarques indélicates; il y aurait de quoi en faire un bêtisier . "

• Christelle : "J'ai été surprise de la déception d’une infirmière qui était choquée de ne pas voir mes jambes gonflées. Ça m'a donné une force."

• Monique : "Avant mon opération je m’imaginais au bord de mer en Australie à surfer dans les vagues. Je me suis laissée endormir tranquillement avec le rire."

• Alexandrine : "Le marquage... Un moment de naïveté car j'ai cru qu’on allait me marquer la tumeur avec une croix au sens littéraire. Or les médecins m'ont expliqué que l’intervention nécessitait une anesthésie et une série de soins médicaux." 

• Docteur Bahé : " Les patientes demandent toujours si la prothèse explose dans l’avion. J'attends souvent cette question puisqu’elle est récurrente. "

• Danièle : "Après l’annonce du diagnostic du cancer (qui s’est avéré faux par la suite) l’infirmière m'a proposé de ne pas payer ma consultation. Ce moment m'a fait sourire."

Des rencontres comme des étincelles sont parsemées dans le parcours de la patiente comme des rencontres magiques 

Les rencontres magiques des patientes

Françoise : "Lorsque j'ai appris que je devais me faire analyser un kyste, l'inconnu me faisait peur et Adeline m'a donné le contact d'Alexandrine. Un appel pour me donner confiance, des mots échangés juste par téléphone pour me convaincre que tout allait bien se passer. Je n'oublierai jamais l'endroit, le moment où elle me racontait et me rassurait..."

Ce serait génial si ?

Poser les vrais besoins pour avancer

Pour conclure cet atelier, chaque participant a posé ses pistes d'améliorations comme :

Monique :  "Ce serait génial s’il y avait de l’accompagnement pour la famille, qu’ils puissent extérioriser et s’exprimer sur le sujet..."

Françoise :  "Ce serait génial si tous les acteurs puissent agirent ensemble et que nous puissions rendre le parcours de la patiente le plus efficace possible pour rendre ces aventures plus agréables..."

Christelle :  "On essaie de préserver nos proches et nos parents donc il faut de l’écoute...C’est ce qu'il nous manque..."

Florence :  "Après mon opération, une double mastectomie totale, il n'a pas été organisé de rdv avant 4 semaines. Une prise en charge avec une psychologue devrait être systématiquement organisée en amont. Il y a encore beaucoup à faire ..."

Christelle :  "On ne parle pas assez de l’après cancer... Nous ne sommes plus les mêmes personnes après, alors la rupture peut être violente. Après la fin du cancer, les patientes ne savent plus comment agir et gérer le retour à "une vie normale’’ toutes seules ..."

Charlotte :  "Ce serait génial s'il y avait des ateliers pour la famille , en plus des ateliers pour les patientes.."

Nadine :  "Ce serait génial s'il y avait une cellule téléphonique pour être toujours à l'écoute des patientes, parce que souvent, quand quelqu'un est prêt à nous entendre, on réalise qu'on n'a pas encore le courage de parler…"



Le coup de coeur associatif...

Les Bulles, c'est l'occasion de faire connaitre les acteurs qui existent, de rencontrer, informer et nous avions la chance d'avoir l'association Les Dames de Coeur de Thionville représentée par Nadine Wolff présidente de l'association et Danièle De Dominici, membre du comité au cours de cette Bulle #1.

Cette association française créée en 2012, est devenue au fil du temps un acteur central dans la lutte contre le cancer en Moselle Nord.

Sa principale mission consiste à accompagner les malades ainsi que leurs familles.

À quand la Bulle #2 ?

Le projet se co-construit avec l'intelligence collective

Suite au constat de ce premier atelier, un deuxième est prévu pour le vendredi 5 août 2022, au Centre Pompidou-Metz, de 17H00 à 18H30 . Un nouveau collectif avec une nouvelle animation. L'objectif sera le même mais le résultat forcément différent.

Pour voir le retour en images de cette Bulle #1  , cliquez sur la vidéo ci-dessous

Un podcast a été réalisé pour parler en détail de la Bulle #1 avec notre partenaire Lionel Cossin.

Cliquez ci-dessous pour le découvrir...

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